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– Article mis à jour le 5 juin 2018 – 

Connaissez-vous les EMI, ces sidérantes « expériences de mort imminente » (near death experience) ?

Avez-vous entendu parler des expériences de « sortie du corps » (out of body experience) ?

Que pensez-vous des phénomènes dits « paranormaux » comme la télépathie, la clairvoyance ou les facultés de « medium » ?

Si tout cela vous paraît fantaisiste, je vous comprends : j’étais comme vous, trop « rationnel » pour croire à ces choses-là.

Et pourtant…

Accrochez-vous bien à votre siège, car la lettre d’aujourd’hui va sans doute vous « secouer ».

L’histoire de Pamela et Nicolas bouleverse tout ce que les scientifiques croyaient savoir des rapports entre corps et esprit.

En état de « mort clinique », elle voit et entend tout !

Pamela Reynolds est une mère de famille américaine. Elle vit tranquillement, jusqu’en 1991, date à laquelle on lui découvre un anévrisme au beau milieu du cerveau.

Un anévrisme, c’est une veine qui se dilate pour prendre la forme d’un petit ballon, gonflé de sang.

Ce n’est pas grave en soi… mais si le ballon éclate, une hémorragie de sang inonde votre cerveau, et vous pouvez mourir en quelques minutes.

Justement, l’anévrisme de Pamela est au bord de la rupture. Elle est en danger de mort.

Et le pire, c’est qu’il semble impossible de l’opérer.

Alors son neurochirurgien, le Dr Robert Spetlzer, décide de tenter l’impossible.

Pour atteindre l’anévrisme, il décide de vider totalement de son sang le corps de Pamela.

Normalement, un cerveau privé de sang meurt en quelques minutes… sauf dans un cas : si la température du corps est abaissée à 15,5 degrés.

C’est donc dans cet état glacial que Pamela a été placée, en arrêt cardiaque, pendant 45 minutes.

Evidemment, son cerveau n’émettait plus aucun signal électrique (électroencéphalogramme plat).

En un mot, elle était en état de mort clinique.

Scientifiquement, il est donc impossible qu’elle puisse voir ou entendre quoi que ce soit.

Et pourtant…

Ce que Pamela raconte à son réveil va sidérer le monde entier.

Au moment de l’arrêt de son « cerveau », elle s’est sentie « sortir de son corps » :

« Tout d’un coup, je suis sortie par le haut de ma tête. Je voyais ce corps en bas et je savais que c’était mon corps. Je regardais autour de moi. J’étais plutôt contente. Je n’avais plus mal »

Son esprit flottait « au-dessus » de la table d’opération, capable d’observer le petit monde qui s’affairait autour de son corps « mort » :

« J’ai remarqué que mon médecin avait un instrument dans la main qui ressemblait à une brosse à dents électrique. Il y avait un emplacement en haut qui ressemblait à l’endroit où on met l’embout. Mais quand je l’ai vu, il n’y avait pas d’embout. J’ai regardé vers le bas et j’ai vu une boîte ; elle m’a fait penser à la boite à outils de mon père quand j’étais enfant.

À peu près au moment où j’ai vu l’instrument, j’ai entendu une voix de femme. Je crois que c’était la voix de ma cardiologue. Elle disait que mes veines et mes artères étaient trop étroites pour évacuer le sang et le chirurgien lui a dit d’utiliser les deux côtés. »

Et en effet, c’est exactement ce qui s’est passé.

Une enquête rigoureuse, menée par le cardiologue américain le Dr Michaël Sabom, a établi que tout ce qu’avait raconté Pamela Reynolds était exact.

Elle avait donné des détails précis… alors que son cerveau ne fonctionnait pas !

Et ce n’est pas tout.

Pamela a ensuite vécu une expérience extraordinaire :

« J’ai soudain senti une présence et quand je me suis retournée, j’ai vu un minuscule point lumineux. Il semblait très éloigné et quand je m’en suis approchée, j’ai entendu ma grand-mère m’appeler. Je suis aussitôt allée vers elle et elle m’a gardée tout près d’elle.

Et plus je me rapprochais de la lumière, plus je commençais à voir des gens que je reconnaissais. J’étais impressionnée par le fait que ces gens avaient l’air merveilleux. Ma grand-mère n’avait pas l’apparence d’une vieille femme ; elle était radieuse. Tout le monde avait l’air jeune, sain et fort. Je dirais volontiers qu’ils étaient de la lumière, comme s’ils portaient des vêtements de lumière et comme s’ils étaient faits de lumière.

Ils ont communiqué avec moi. Je n’ai pas d’autres mots pour expliquer cela parce qu’ils ne parlaient pas comme vous et moi ; ils pensaient et j’entendais. Ils ne voulaient pas que j’entre dans la lumière. Ils disaient que si j’allais trop loin, ils ne pourraient plus me relier à mon moi physique »((Citation intégrale retranscrite dans le livre du Dr Jean-Jacques Charbonier, Les 7 bonnes raisons de croire à l’au-delà, Guy Tredaniel Editeur, 2012.)).

Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, c’est le récit assez « classique » d’une expérience de mort imminente.

Ce mystérieux « tunnel » est-il la frontière entre vie et mort ?

Classique ? Oui, car le phénomène est reconnu par la médecine.

La première étude formelle a été publiée en 2001, dans le journal médical le plus respecté au monde, The Lancet ((http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736%2801%2907100-8/abstract)).

Le cardiologue hollandais Pim van Lommel a montré que les expériences de « mort imminente » concernent 1 patient sur 10 en arrêt cardiaque.

C’est donc un phénomène assez courant… au moins depuis que notre médecine d’urgence parvient à nous « ramener à la vie » !

Après un arrêt cardiaque, notre cerveau s’arrête de fonctionner en 15 secondes. Normalement, c’est la mort certaine.

Mais avec les techniques modernes de réanimation, les gens « reviennent de la mort ».

Et ce qu’ils racontent est tout simplement fascinant.

Certains se sont vu avancer dans le fameux tunnel. D’autres, comme Pamela, ont décrit des rencontres avec des proches décédés.

Beaucoup ont expliqué avoir eu un sentiment de plénitude émotionnelle.

Tout cela, alors que leur cerveau est censé être totalement inactif !

Evidemment, les scientifiques se donnent beaucoup de mal pour trouver des explications « rationnelles » à ce mystère.

Mais à ce jour, aucune théorie purement « neuroscientifique » n’est totalement convaincante.

Alors des médecins et chercheurs plus ouverts n’hésitent pas à casser un tabou :

« La survenue de perceptions, de pensée logique pendant une période de mort clinique nous posent des questions inédites et troublantes sur la notion actuelle de la conscience et de son rapport aux fonctions cérébrales. La conscience n’est peut-être pas strictement dépendante du cerveau »1, dit le Dr van Lommel.

Autrement dit, notre esprit conscient a peut-être une existence propre, indépendante de notre cerveau et de l’activité neuronale.

S’il est un médecin français qui en est convaincu, c’est le Dr Charbonnier, grand spécialiste des EMI :

« Les gens qui témoignent de ce qu’ils prétendent avoir « vu » pendant l’arrêt de leur cerveau sont bien, techniquement, « cérébralement morts ». Cela est indubitable. Comment expliquer alors que des témoins, dont le cerveau ne fonctionne pas, soient capables de raconter ce qu’ils ont vu, entendu, senti, y compris ailleurs que dans la salle où ils sont ? Et que ce soit vérifiable par les personnes présentes. »

Notre esprit pourrait-il « survivre » à la mort du corps ? Est-il vraiment possible qu’il puisse se « détacher » du corps ?

La science est incapable de répondre « oui » ou « non », de façon formelle.

Mais certains faits font sacrément pencher la balance vers le « oui » !

Si l’histoire de Pamela ne vous a pas ébranlé, vous ne perdez rien pour attendre.

Car celle de Nicolas est encore beaucoup plus folle.

L’homme qui peut sortir de son corps « à volonté »

Nicolas est un Grenoblois sans histoire d’une trentaine d’années.

Enfin, sans histoire n’est pas tout à fait le mot.

Car Nicolas dit avoir un « don » : celui de pouvoir sortir de son corps, quasiment sur demande.

Selon lui, son esprit peut se rendre dans des lieux éloignés de plusieurs kilomètres et « voir » précisément ce qui s’y passe, en temps réel.

Aberrant ? Impossible ?

Deux scientifiques ont montré le contraire dans un livre stupéfiant : Voyage aux confins de la conscience – Le cas Nicolas Fraisse – 10 années d’exploration scientifique des sorties hors du corps.

Vraiment, si vous croyez que je suis en train de perdre la raison, je vous implore de lire ce livre en intégralité.

Cette lecture a totalement bouleversé ma vision de l’esprit.

Et je précise tout de suite que je ne suis pas le seul.

De nombreux reportages TV ont été consacrés à son cas extraordinaire, comme celui-ci, du très sérieux journal de France 3.

Dans une émission de la télévision officielle suisse, Nicolas a même réalisé une « sortie du corps » devant les caméras !

A la demande des journalistes, son « esprit » s’est rendu à la boulangerie au coin de sa rue.

Il y décrit ce qu’il voit… des détails impossibles à deviner… qui sont confirmés en temps réel par des complices de l’équipe de télé postés dans la boulangerie !

C’est troublant, évidemment.

Mais ce qui m’a vraiment chamboulé, c’est le récit clair, précis et circonstancié de la scientifique Sylvie Dethiollaz dans son excellent livre consacré à Nicolas.

Pendant 10 ans, Sylvie Dethiollaz et le psychologue Charles Fourrier ont « étudié » Nicolas Fraisse, recueillant ses récits et réalisant des expériences.

Une expérience de clairvoyance sous constat d’huissier

Je ne peux pas vous retracer ici toutes les histoires renversantes contenues dans le livre, car je ne veux pas que vous me preniez pour un fou.

Alors je me contenterai de deux expériences étonnantes, réalisées selon des critères scientifiques les plus rigoureux.

Sylvie, Charles et Nicolas sont dans une pièce. Dans la pièce d’à côté, un ordinateur projette une image au hasard. Aucun des trois ne peut savoir laquelle.

Eh bien à chaque fois que l’esprit de Nicolas a réussi à se rendre dans la pièce d’à côté, il a décrit la bonne image dans 7 cas sur 7.

Encore plus fort : dans une expérience réalisée sous contrôle d’huissier, Nicolas Fraisse a fait preuve d’un autre don, celui de clairvoyance.

Une image est placée dans des enveloppes opaques. Nicolas ne peut pas la voir.

Mais on lui montre 4 images – et une d’entre elles correspond à l’image dans l’enveloppe.

Nicolas doit deviner laquelle.

S’il répond au hasard, Nicolas doit obtenir 25 % de bonnes réponses environ.

Mais lorsqu’il a commencé à placer ses mains au-dessus de l’enveloppe, un phénomène inouï s’est produit.

Une « voix intérieure » lui décrivait ce que contenait l’enveloppe.

Je n’ose pas vous raconter ici ce qui s’est passé concrètement, car cela dépasse l’imagination.

Mais sachez simplement que, dans cette expérience scientifique réalisée sous le contrôle du plus respecté des huissiers de la ville de Genève…

…Nicolas a obtenu 79 bonnes réponses sur 100 !

Les mathématiciens ont fait le calcul : il y a 1 chance sur 69 milliards de milliards que ce taux de bonne réponse puisse être dû au hasard !

Pourquoi je vous raconte tout cela

Vous vous demandez peut-être le rapport entre tout ceci et la santé ?

Le lien est pourtant crucial, vital.

Si la conscience peut réellement sortir du corps, cela ouvre des perspectives inouïes pour la médecine.

Prenez cette confidence sidérante que m’a faite un ami médecin, le Dr G.

C’est un homme parfaitement rationnel, la tête sur les épaules… mais très ouvert d’esprit.

Alors, il y a quelques années, il s’est formé aux thérapies quantiques.

L’une d’elles consiste à soigner à distance, par l’intention.

Un exemple : un de ses amis s’est plaint auprès de lui au téléphone d’un douloureux mal d’épaule.

Après avoir raccroché, le Dr G se concentre pour le « soigner »… et reçoit quelques minutes plus tard un appel de son ami éberlué : « Je ne sais pas ce que tu as fait, mais la douleur s’est envolée » !

Quand le Dr G m’a raconté cette histoire, j’étais persuadé que c’était impossible.

Aujourd’hui, je n’ai plus aucune certitude.

Si des phénomènes aussi renversants que des « sorties hors du corps » sont possibles, pourquoi pas des guérisons à distance, par la simple force de la pensée ?

Les traditions du monde entier rapportent des « guérisons miraculeuses » par la simple imposition des mains de thérapeutes ayant un don particulier.

Les « prières » secrètes des coupeurs de feu sont si précieuses pour guérir les grands brûlés que les hôpitaux font de plus en plus appel à eux.

Quels autres « miracles » sont-ils encore possibles ?

Serait-il possible d’acquérir soi-même ces facultés hors normes pour se soigner, soi-même et ses proches ?

PS : Plus que jamais, j’attends vos réactions, chers amis du projet E.

Selon vous, est-ce que je vais trop loin en évoquant ces phénomènes à la frontière de la médecine ?

Etes-vous en train de perdre confiance en mon jugement rationnel ?

Ou bien partagez-vous mon avis : ces découvertes sont trop troublantes et importantes pour être cachées au grand public.

Dites-le moi, ici, en commentaire de cet article.

  1. http://www.lagruyere.ch/2013/10/il-vu-la-lumi%C3%A8re-de-la-mort.html []

1 172 Comments

  • Raymond Boisvert dit :

    Merci!! Je suis très heureux de votre travail si précieux….
    J’y crois à 100%!
    J’espère pouvoir en bénéficier moi-même….
    Je suis un philosophe et je suis dans un âge avancé.

    .

  • Marc Prohom dit :

    Il y a déjà une cinquantaine d’années que le Dr Moody dans son fameux livre “la vie après la vie” avait raconté ces phénomènes… Bien cordialement, Marc Prohom.

  • von Kaenel dit :

    A 17 ans j’ai fait une péritonite bacilaire et je me suis trouvée dans le tunnel, je voyais une lumière je ne marchais pas je volais du moins e ne sentais pas le poids de mon corps, j’étais bien, mais ma soeur me rappelais et je me suis réveillée avec regret.

  • Anouk dit :

    Bonjour Xavier,
    Je suis tout à fait d’accord avec vous. Je pratique le Reikki depuis plusieurs années et par exemple dernièrement juste en faisant une séance de Reikki a mon conjoint, je lui ai ôté son mal de dos. Ca fonctionne avec l’énergie universelle pour toutes sortes de maux.
    Je pense également que la pensée est créatrice tant en bien qu’en mal. On peut se créer une maladie comme la faire disparaitre avec la pensée.
    Merci pour vos articles. Je me réjouis de lire la suite de vos aventures dans le monde de l’impalpable.

    Anouk

  • menou dit :

    je pense que tous ces gens qui racontent leur histoire ont vraiment vécu ces sorties du corps
    quel intérêt auraient ils à mentir!
    du coup ils n’ont plus peur de la mort parce qu’ils savent qu’i y a autre chose après

  • Charlotte dit :

    Bonjour Xavier,

    J’ai effectivement lu, que dis-je, dévoré le livre Voyage aux confins de la conscience, dans lequel les nombreuses capacités et expériences de Nicolas sont narrées, mais aussi l’expérience qui permet de prouver que l’âme peut sortir du corps, et qu’elle à un poids… Fascinant!

    Je lis depuis des années de nombreux ouvrages sur ces sujets absolument passionnants, et surtout qui m’apportent des réponses et me confortent dans mes pensées sur l’âme, la mort, etc. Et je ne suis pas au bout de mes surprises et mes découvertes sur un sujet, de loin, le plus passionnant de… l’Univers!

    Merci à vous pour vos lettres passionnantes.

    Bien à vous,

    Céline Charlotte

  • Adeline dit :

    Moi j’ai fait ma première expérience de sortie hors du corps lors d’une séance de relaxation et depuis je peux le faire à chaque moment par contre une chose c’est vrai qu’il existe un autre monde pour les gens qui ont de la chance sera très beau

  • Laurence DEMARCQ-DESTANQUE dit :

    Non vous avez raison !!! Tout est du domaine du possible !!! Bravo pour vos lettres si passionnantes et enrichissantes !

  • Irène dit :

    Bonjour,
    Je lis avec avidité toutes ces expériences appelées “paranormales” qui finalement, sont au contraire la normalité.
    Je suis passionnée par ces sujets et j’attends la suite avec impatience 😉
    Merci pour tout.

  • Vander Motte, Christiane dit :

    En 1969, peu avant que l’homme ne marche sur la lune, je suis opérée à Gand d’une grave intervention. On m’endort avec du chloroforme, je crois. Je ne sais pas ce qui s’est passé à mon réveil mais il paraît que cela a été problématique: ayant hurlé de douleur, crié que je voulais sauter par la fenêtre; que j’ai essayé de me détacher des liens en cuir qui serraient mes poignets. Etonnamment, je me souviens de la présence à mon réveil de deux médecins, l’un très beau, l’autre insignifiant, et d’avoir reçu une gifle sur la joue gauche. Un fait est bien certain : entre l’endormissement et le réveil, je suis allée ailleurs. D’abord, je me trouve dans un tunnel, allongée, projetée doucement en avant, je vois un point lumineux au lointain, j’approche de ce point, de cette lumière non-aveuglante et qui m’attire comme un aimant. J’atterris à plat ventre, en douceur, dans un pré d’un vert lumineux. L’odeur de l’herbe est merveilleuse. Peut-être qu’il a plu, mais le sol n’est pas mouillé. Allongée à même la terre sauf que je me soulève à l’aide de mes coudes, j’attends. Je n’ose pas me lever. L’endroit est baigné d’un calme absolu, c’est une prairie paisible avec des vaches blanches et noires, Sur un brin d’herbe, une coccinelle rouge à poix noirs grimpe méticuleusement, précieusement – c’est tellement joli, parfait, enchanteur. Le ciel est bleu azur parsemé de quelques nuages blancs. Il y a une luminosité douce, cet endroit pourrait être une réplique peaufinée de la planète Terre, idéalisée, plus pure en matière de couleurs que l’original. J’attends. Je me dis qu’on va venir me chercher. Je suis dans un statu quo, pourrais-je me redresser, me tenir debout ? Je jouis pleinement de ce coin de paradis en technicolor, parfumé naturellement. Les vaches en excellente santé, impeccables, broutent délicatement sur place. L’endroit est idyllique, la température idéale, l’oxygène rafraîchissant. Je me demande en vain si on va venir me chercher. j’attends encore patiemment, mais quel bien-être inouï, l’amour est dans chaque brin d’herbe. Et pourtant la crainte m’effleure que personne ne viendra à ma rencontre. De nombreuses années plus tard, j’ai mentionné cet incident dans mon autobiographie au cas ou plus tard j’aurais la mémoire qui flanche. Ce que j’ai vécu me semble un privilège, une récréation alors que l’opération délicate était en cours. Le bien-être absolu, moi je sais ce que cela veut dire. C’est surnaturel et tellement vrai pourtant. Il y a tant d’autres choses étonnantes dans ma vie. Sans doute est-ce le cas chez la plupart des gens dont certains peut-être par crainte du ridicule n’en parlent à personne. Ce fut mon cas pendant de nombreuses années. Quoi qu’il en soit une chose m’est restée à tout jamais malgré les aléas de la vie, c’est le fait de pouvoir me sentir émerveillée, enchantée par certaines choses, certains événements, certains êtres toutes espèces confondues. Cet enchantement qui vient de la source cosmique et inonde l’âme, un compromis peut-être entre l’éthique et l’esthétique, une sorte de perfection comme dans la musique de Brahms, Prokofiev ou Chostakovitch par exemple.

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