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En avril 1989, la communauté scientifique est un peu ahurie.

La revue scientifique la plus respectée au monde, le Lancet, publie une découverte qui fait bondir les professeurs des facultés de médecine.

Deux chercheurs très respectés exposent le cas d’une patiente qui a été SAUVEE par l’incroyable diagnostic fait par… son chien.

Les deux auteurs de l’étude, Williams H. et Pembroke A. , racontent comment une femme de 44 ans a découvert un grain de beauté cancérigène grâce à son border collie1.

Pendant des mois, le chien de cette dame n’arrêtait pas de renifler un grain de beauté en particulier.

Un jour, il a même tenté de mordre la zone où était placé le grain de beauté (pour retirer le danger ?).

Bientôt des chiens dans tous les cabinets de dermato, comme le border
collie-doberman qui a détecté le mélanome de sa maitresse ?

L’insistance du chien à flairer ce « naevus pigmentaire » auquel cette dame ne prête AUCUNE attention, la pousse à se rendre chez le dermatologue.

Il lui annonce alors qu’il faut à tous prix retirer ce grain de beauté avant qu’il ne soit trop tard…

Sans son chien, cette dame aurait probablement été consulter à un stade trop avancé pour opérer ce mélanome cancérigène !

Comment ils reniflent les cellules cancéreuses avec leur truffe

Depuis cette incroyable histoire, ce sont des centaines, voire des milliers d’autres chiens qui ont été entrainé à pister les maladies chez leur maitre…

Les scientifiques se sont même rendu compte que les chiens pouvaient identifier avec précision différents types de cancers.

Dans certains cas, ce « reniflement » peut remplacer les examens intrusifs, voire à risque (les bienfaits du dépistage du cancer du sein ou de la prostate ne font pas l’unanimité auprès du corps médical).

A l’heure actuelle, les tests se sont révélés concluants pour les cancers :

  • du sein,
  • de la prostate,
  • de l’intestin,
  • des poumons.

Mais il n’y a pas que la piste du cancer que peuvent suivre les canidés.

Ils jaugent la glycémie à travers la peau !!

  • En cas de diabète, ils vous empêchent de faire un gros malaise.

Une étude publiée en 2019 dans la revue Plos One a en effet prouvé que les chiens pouvaient détecter les changements de glycémie chez leur maitre diabétique.

Ils sont alors entrainés à alerter leur propriétaire quand il est à deux doigts de faire une crise d’hypoglycémie (d’hyperglycémie)((How effective are trained dogs at alerting their owners to changes in blood glycaemic levels? – By Nicola J. Rooney; Claire M. Guest; Lydia C. M. Swanson; Steve V. Morant.)), évitant alors les maux de tête, palpitations, vertiges, sueurs froides ou troubles oculaires, qu’engendre un manque de « sucre ».

  • Un soutien quand on risque de perdre connaissance (pour les épileptiques).

En 2019 encore, ce sont des résultats probants concernant les crises d’épilepsie, qui ont été exposés par une équipe de chercheurs français, à l’université de Rennes.

Alors même que cette pathologie varie considérablement d’un individu à l’autre (ce qui la rend difficile à anticiper, voire à diagnostiquer), il semblerait que toutes les crises d’épilepsie « sentent » la même chose…

Et que cette odeur n’échappe pas à la truffe des chiens((A. Catala et al., « Reports Dogs demonstrate the existence of an epileptic seizure odour in humans », Scientific Reports, 2019, doi:10.1038/s41598-019-40721-4))!

Ils feraient tout pour sauver la mise de leur maitre, ces chiens…

Comme Geo, un chien qui a sauvé son maitre, Byron, un jeune Anglais qui voulait se suicider en 2017 à Gloucester : tout était prêt, même la corde qui devait le pendre au plafond.

Après avoir écrit sa lettre d’adieu à ses proches, le jeune homme voit que son chien est en train de « jouer » avec quelque chose…

En réalité, Geo avait pressenti que son maitre allait faire quelque chose de grave.

Il a alors totalement détruit et grignoté le nœud de la corde avec laquelle Byron comptait en finir.

Geo a réussi à faire « capoter » le plan dramatique de son maitre…((Suicidal man’s life saved after dog grabbed his noose and chewed it up – Mirror.uk)).

Simple coïncidence ? On ne saura jamais…

Mais un peu partout, on commence à ouvrir les yeux sur l’extraordinaire faculté des animaux à prendre soin de nous :

Même dans les hôpitaux, on « embauche » des épagneuls pour aider les patients

Depuis des années maintenant, les médecins et scientifiques investissent pleinement le champ de recherches « animalier », et quelques hôpitaux accueillent déjà en leur sein des chiens, dans différents services.

Car avoir un chien diminue considérablement l’anxiété des personnes hospitalisées et améliore leur rémission.

Au Canada, c’est dans un service des urgences que l’adorable Murphy, un springer spaniel, a été intégré.

Murphy, le chien qui soulage le stress aux Urgences au Canada

80% des patients (présents aux urgences et souffrant de troubles cardiaques, de fractures, de douleurs chroniques ou encore de troubles psychiatriques) disent avoir été apaisés et s’être sentis mieux grâce au chien, parfois en seulement 10 minutes((Murphy a calmé le stress et l’inconfort des patients à l’urgence – Métro)).

C’est la raison pour laquelle l’hôpital Edouard-Herriot (à Lyon) a récemment intégré quelques chiens dans son service de réanimation, secteur où les patients sont parfois véritablement traumatisés((Etude RéAnimal : Surmonter l’épreuve de la réanimation grâce à la thérapie assistée par l’animal – Fondation HCL)). Les personnes sont sujettes à de fortes périodes d’anxiété que les chiens parviendraient véritablement à apaiser.

Hypertension et crises cardiaques « stoppées » grâce à l’animal préféré des Français ?

Quant aux chats, dernièrement remontés au rang d’animaux de compagnie préférés en France, ils ne sont pas en reste face à leurs homologues canins.

A peine 10 minutes de papouilles et de câlins avec un chat suffisent à faire descendre son niveau de stress et de cortisol, comme l’indique une étude menée à la Washington State University sur un large échantillon d’étudiants, particulièrement stressés((Patricia Pendry, et al., « Animal Visitation Program (AVP) Reduces Cortisol Levels of University Students: A Randomized Controlled Trial », AERA Open, 2019)).

Et, outre le stress, c’est aussi la tension artérielle qui diminue quand on a un chat.

Au point que leurs heureux propriétaires auraient 40% de risques en moins de souffrir d’une attaque cardiaque ((Adnan I Qureshi, et al., « Cat ownership and the Risk of Fatal Cardiovascular Diseases. Results from the Second National Health and Nutrition Examination Study Mortality Follow-up Study », J Vasc Interv Neurol., 2009,)) !

Pas de quoi hésitez longtemps à prendre un chat.

Certaines entreprises ont déjà commencé et, plus récemment, en France, une école a accueilli une dizaine de chats.

Ils se baladent tranquillement dans une petite école à L’Isle-sur-la-Sorgue : une garantie anti-stress pour les élèves !

Branchez-vous sur la « fréquence de guérison » des ronrons !

Si c’est le flair qui rend les chiens particulièrement incroyables, c’est sans conteste le ronronnement des chats qui « soigne ».

Certaines études montrent ainsi que les vibrations du ronronnement chez le chat seraient capables :

  • D’accélérer la guérison des os et des fractures,
  • De renforcer les muscles et tendons,
  • De mieux respirer,
  • De réduire la douleur et les enflures.

Ainsi à blessure égale, les chats qui ronronnent cicatriseraient et guériraient plus vite !

Quant à l’effet sur l’homme, s’il n’est pas encore prouvé scientifiquement, nombreux sont les témoignages de personnes qui voient leur état (stress, douleur, rémission) s’améliorer parce qu’elles ont un chat.

Les spécialistes et vétérinaires expliquent que ces effets thérapeutiques bénéfiques pour l’Homme seraient dus à la fréquence de ronronnement des chats domestiques : ils « vibrent » entre 25 et 50 Hz (tandis que la fréquence des ronrons des grands félins se situerait entre 25 et 140 Hz).

Ces fréquences correspondraient à ce que certains médecins appellent « la fréquence de guérison ».

En effet, des tests ont été réalisés par des chercheurs et médecines pour évaluer qu’elle était la meilleure fréquence pour accélérer la réparation des os, des tendons, des articulations et pour améliorer la guérison des blessures en général((Shengwei He, et al., « Low-frequency vibration treatment of bone marrow stromal cells induces bone repair in vivo », Iran J Basic Med Sci., 2017,))2.

La meilleure, dite de guérison, se situe précisément entre 25 et 50 Hz.

Exactement le même spectre que le ronronnement de votre cher Mistigri !

On comprend maintenant le succès de « la ronronthérapie », inventée par le vétérinaire toulousain Jean-Yves Gauchet.

Et selon ce spécialiste, le ronronnement aurait également deux effets supplémentaires :

  • Cela favoriserait la production de l’ocytocine, hormone de l’amour et de la confiance en soi((Rémy C. Martin-Du Pan, « L’ocytocine : hormone de l’amour, de la confiance et du lien conjugal et social », Rev Med Suisse, 2012; volume 8. 627-630.))
  • Il libérerait également l’hormone du bonheur, la sérotonine

Rendant alors leur propriétaire plus heureux et plus confiant !

Votre chat : un véritable sourcier !!

Et si vous vivez mieux avec un chat, c’est aussi parce qu’il « assainisse » votre environnement.

Certains disent en effet qu’ils éloignent les mauvais esprits… ou les fantômes !

Pour ma part, je pensais surtout à leur influence sur votre maison.

Par exemple, avez-vous remarqué si votre chat s’installe toujours au même endroit chez vous ?

Choisit-il tout le temps le même coin sur votre lit ou s’assied-t-il sur un appui de fenêtre en particulier ?

Ouvrez l’œil et surveillez ses endroits de prédilection car…

…Il s’agit peut-être de « zones géo pathogènes ».

A savoir des zones particulièrement fortes en énergies, sur lesquelles les chats ADORENT s’installer et dont le rayonnement serait pourtant néfaste pour nos cellules.

Cela peut être au-dessus d’une source d’eau, d’une faille tellurique ou encore à l’endroit où vos installations électriques sont « mal » mises en terre…

Alors faites le test suivant si vous constatez que votre chat revient toujours au même point quand vous le déplacez :

Changez votre lit (ou canapé) de place.

Si soudainement vous avez la sensation de mieux dormir ou que votre chat ne prend plus ses quartiers sur votre édredon, c’est que vous dormiez sur un « nœud d’énergies » !

Personnellement, mon chat se mettait constamment sur mon oreiller et il m’était impossible de le déplacer : il revenait à chaque fois, comme aimanté, à « sa » place.

Je dors nettement mieux depuis que j’ai décidé d’écouter les signes qu’il me lançait, et que j’ai changé la disposition dans ma chambre…

Avez-vous fait une telle expérience, vous aussi ?

Je suis sûr qu’il y a, parmi vous, des heureux propriétaires qui ont de belles histoires à partager sur leurs animaux de compagnies.

Laissez-moi un commentaire si c’est le cas.

  1. Dawn A. Marcus, « Therapy Dogs in Cancer Care: A Valuable Complementary Treatment », Springer, 2012. []
  2. Elizabeth von Muggenthaler, « The felid purr: A healing mechanism?», The Journal of the Acoustical Society of America, 2001, []

30 commentaires

  • Celine Raphael-Leygues dit :

    je suis bien d’accord avec cet article !

  • Michèle MacHenin-Murzilli dit :

    En effet, cher Ami, il y a longtemps que je sais tout cela. Mais c’est fort utile que vous le rappeliez à ceux qui ne savent pas. Bravo ! excellente démarche pour éclairer le chemin de nos pauvres ignorants.
    Je pense quant à moi, que les animaux ont de plus en plus à apprendre à l’Homme qui se croit le roi de tout et de tous.
    Il faut continuer à expliquer aux gens l’histoire de nos polarités (négatif/positif) et notre potentiel vibratoire dès la naissance qui, en principe, ne change pas. C’est la sublime énergie vitale qui nous a propulsés (âme dans corps), sur la Planète, et dans l’assemblage positif/négatif des cellules créatrices de nos père/mère.
    Bon ! je n’en dis pas davantage, pour ce soir. Je vous souhaite vraiment bonne continuation dans vos constatations qui deviennent enseignements. Bien cordialement à vous
    Michèle

  • Maflor dit :

    Excellent article très bien documenté et qui, de plus, fait merveilleusement la jonction entre le “feeling” et les mesures “scientifiques”.

  • portes dit :

    Merveilleusement intéressant,
    MERCI !

  • TANGUY Corinne dit :

    Mon chat a un endroit de prédilection : pendant plusieurs semaines, il s’assoit au même endroit puis un jour il change d’endroit pour à nouveau garder ce nouvel endroit comme préféré pendant plusieurs semaines, et ainsi de suite. Il préfère aussi ma chaise et celle de l’un de mes fils, et boude celle de mon mari et celle de notre second fils ! Etrange !

  • volat dit :

    j’ai adoré votre lettre, est ce possible de creuser le sujet?
    Peut on avoir accès à ces chiens “médecins”?
    Peut on dressé son animal dans ce sens?…..
    Cordialement

  • jacquelin dit :

    ces faits sont édifiants c’est très bien de les avoir publiés

  • Legrand dit :

    Gustave mon chat ne voulait pas que je le touche, le caresse alors sim dormait avec nous. Rendez vous pris chez le vétérinaire qui m’a révélé que je devais être malade, effectivement j’ai un cancer de la gorge .

  • Florence DAMIANI dit :

    Bonsoir
    On nous fait faire des dépistage du cancer du sein, colo rectal et pas plus tard qu’hier j’ai posé la question à savoir pour quoi ne pas faire de dépistage concernant les polypes a la vessie car lorsque ce cancer est diagnostique il est déjà à un stade avance

  • Sisi dit :

    Bonjour,

    C’est bien gentil de préconiser la présence d’un chat ou d’un chien en vue de prévenir et ou vous prémunir contre certaines maladies ou symptômes. Ceci étant lorsque vous êtes allergique et au chien et au chat, je doute fort que leur présence vous soit d’une quelconque aide.

    • Gaffet Michèle dit :

      Pour répondre à Sisi, je suis analyste en psy
      Lorsque nous avons , nous les humains des allergies, il est indispensable de se poser des questions. Pourquoi suis-je allergique au poil de chat ? Quand est-ce que ça a commencer ? Que se passait-il dans ma vie à ce moment-là ? Car il est très possible que l’allergie en question ne soit qu’une interprétation de votre cerveau pour chercher un équilibre à un conflit présent à ce moment-là. Et il s’agit de désamorçer le vrai conflit et non de faire un pansement sur une jambe de bois ! (Soigner l’allergie) l’allergie disparaîtra d’elle-même si le travail sur le “conflit ” est fait et ça sera durable, sinon définitif !

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