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La sentence est tombée : les Français sont  confinés pour la 3èME fois.

Alors permettez-moi de vous demander …

Comment allez-vous ?

Je vais être honnête : je suis inquiet.

On le voit partout autour de nous, le moral est au plus bas, les gens n’en peuvent plus.

Dans plusieurs villes, certains se réunissent même par centaines dans ce que les médias appellent des « rassemblements sauvages » :

 

 

Se réunir, se retrouver pour faire la fête, est un besoin naturel, fondamental, qui porte un nom : l’instinct grégaire.

Il est en chacun de nous. C’est une caractéristique innée qui pousse les hommes à vivre en groupe, se rassembler.

Je ne dis pas que se retrouver par centaines, voire par milliers, est la bonne attitude à adopter.

Mais je peux comprendre …

… qu’à force de recevoir des recommandations contradictoires, des discours culpabilisants, et même infantilisants, des Français finissent par “se rebeller” ;

… qu’au bout de 365 JOURS à parler sans cesse de Covid, à compter les morts, à se priver de ce qui donne sa saveur à la vie, certains n’en puissent plus et brisent les règles ;

… que le poids de l’isolement et ces cycles de confinement, déconfinement, reconfinement soient épuisants, et que le besoin de revivre normalement prenne le dessus sur tout le reste.

La semaine dernière, le Président Macron a demandé aux Français de « fournir un effort supplémentaire ».

Pourtant, il y a quelques mois à peine, ce même gouvernement tirait la sonnette d’alarme sur les conséquences psychologiques de cette situation qui dure depuis un an :

« La santé mentale des Français s’est significativement dégradée »

Voilà ce qu’a déclaré Olivier Véran, jeudi 19 novembre dernier.

Et c’est le moins qu’on puisse dire !!

Plus de 34% des personnes interrogées dans une enquête disent ressentir un état anxieux ou dépressif1.

On déplore, depuis le début de cette crise :

  • Une multiplication des cas de syndromes dépressifs et de stress post-traumatique ;
  • Une tendance en hausse des comportements addictifs et notamment de la consommation régulière d’alcool ;
  • Une augmentation des violences conjugales ;
  • Une augmentation ou une aggravation des troubles psychiatriques ou comportementaux directement liés au confinement (autisme, toc, bipolarité…etc.).

Quelles solutions propose le gouvernement pour affronter tout ça ?

RIEN : La réponse du gouvernement face à l’épidémie de dépressions

Le Ministre de la Santé l’a rappelé : toutes les couches sociales et les personnes de tous les âges sont concernées. Les personnels soignants sont bien sûr les plus exposés.

Et quelle est la réponse de l’État face à cette crise ?

Il opte pour un 3ème confinement, sans proposer aucune solution !

Alors même que :

« Le confinement de la première vague a constitué un choc, ravivé par le nouveau confinement… »

… Selon les propos du Ministre de la Santé lui-même !!

Je ne suis pas Chef d’État.

Je dois lui reconnaître une lourde responsabilité que je n’ai pas.

Mais en tant qu’acteur de la médecine naturelle et alternative, je me dois de faire de mon mieux et d’agir à mon échelle pour le bien commun.

C’est pourquoi, je veux partager avec vous :

7 conseils pratiques pour garder le moral et rester en forme

Ces conseils sont valables pendant et en dehors du confinement.

Pour ne pas vous laisser atteindre par la morosité ambiante et conserver un mental d’acier :

  • Maintenez un rythme régulier: il est très important et de conserver la notion du temps et d’instaurer des rituels pour « se sentir bien dans sa tête ». Organisez votre journée avec précision en respectant les heures normales du lever et du coucher, des repas, etc. Avoir un cadre défini vous aidera à avoir les idées claires et vous rassurera ;
  • Prenez soin de votre apparence : évitez de rester en pyjama toute la journée ! Habillez-vous normalement, même si vous devez rester chez vous et que vous n’allez voir personne. Cela peut paraître anodin mais c’est essentiel pour garder du dynamisme et une bonne image de soi ;
  • Gardez le contact, même à distance ! ne passez pas une seule journée sans avoir parlé à quelqu’un. Que ce soit par téléphone, par appel vidéo, ou en direct, privilégiez les échanges au maximum. Même une brève conversation avec votre boulanger peut vous faire du bien.
  • Concentrez-vous sur l’instant présent : « un jour à la fois », voilà comment les personnes souffrant d’addiction gèrent le manque et le stress au quotidien. Cet état d’esprit peut s’avérer très utile en ce moment. Ne pensez pas à ce qui peut advenir par la suite. Gardez les pieds bien ancrés dans le moment présent et ne vous préoccupez que des prochaines 24H !
  • Éteignez votre télé et reprenez le contrôle : fuyez les chaînes d’information qui tournent en boucle sur des sujets angoissants et cultivent la peur sans jamais vous donner la moindre solution. Tenez-vous au courant de ce qui peut vous impacter au quotidien, mais restez maître en choisissant vos sources d’information ;
  • Tenez un journal de gratitude : une fois par semaine ou une fois par jour, prenez du recul et notez par écrit ce qui vous a fait du bien (même les petites choses du quotidien). Éprouver et exprimer de la reconnaissance procure un sentiment de bien-être profond. Le positif attire le positif !
  • Pratiquez une activité physique même légère : une simple marche quotidienne, un exercice de respiration, ou encore une séance de yoga, aidera votre corps à sécréter des endorphines, les hormones du plaisir. C’est non seulement le meilleur moyen de rester. positif, mais c’est aussi excellent pour le cœur, la circulation…et les poumons !

Et pour vous aider davantage dans cette période particulière, je vous prépare quelque chose de spécial pour la suite…

… Quelque chose qui, je l’espère, vous aidera vraiment à vivre au mieux cette période qui n’en finit pas, mais qui finira bien un jour.

PS : Pouvez-vous répondre à ma toute première question s’il vous plaît (comment allez-vous ?). Je me soucie sincèrement de savoir si vous arrivez à garder le cap et si vous n’êtes pas trop affecté(e) par la situation actuelle.

Gardez le moral. Ensemble, nous surmonterons cette épreuve !

  1. https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-les-etats-anxieux-et-depressif-en-nette-hausse-entre-janvier-et-fevrier-26-02-2021- []

106 commentaires

  • Cochard dit :

    Très belle analyse de la situation présente, et conseils très pertinents… Devant le verre à moitié rempli, ou à moitié vide selon le regard porté, je choisi chaque jour d’apprécier ce qui est positif, ce qui apporte du bonheur, et en ce moment c’est le réveil de la nature qui me fait vibrer entre autre. A mon âge 71 ans, j’ai toujours senti que quelque chose n’allait pas dans la gestion de la planète, dans les relations entre humains etc…J’ai vu l’amélioration de la technologie qui ne s’accompagnait pas forcément d’un accroissement de l’amour entre les personnes, et je ne voyais pas d’issue à cet enfermement. Mais petit ” Covid 19″ est venu mettre un magistral coup de pied à cette situation , très douloureuse certes, mais un nouvel horizon est maintenant possible et nous pouvons construire un monde meilleur il suffit de le vouloir, d’aimer la Vie avec force et ceux qui voulaient nous tenir en esclavage n’auront plus qu’a disparaitre…. Belle journée à tous.Je vous aime. Fleur

  • Gellè dit :

    Merci pour tous vos conseils, même si nous savons les 3/4 de ces conseils, nous ne les appliquons pas forcément, mais de les lire et de nous en faire prendre conscience, nous fait du bien. Nous sommes comme des enfants, il faut nous prendre par la main. Belle journée ??

  • Gerard Muller dit :

    Salle de sport fermées depuis des mois – Impossible de voir ses amis – Plus de contact humain – Méfiance vis à vis de tout le monde
    – Être rongé par les regrets – Rien de pire que de passer sa vie à attendre. Moi qui suis toujours positif et de bonne humeur, je broyais du noir. J’ai perdu une bonne partie de ma condition physique et je n’avais plus aucune motivation… attendre, attendre, toujours attendre
    Rien de pire que de passer sa vie à attendre.
    Ce virus est une véritable MALEDICTION
    Je suis en dépression.

  • Danielle COURTOIS dit :

    Merci, je vais bien,
    Pourquoi ? Parce que je ne consomme pas toutes les informations plus mensongères les unes que les autres.
    Il y a la covid, les variants…. Il y aura toujours des virus contagieux,
    Mais faire attention, à soi et aux autres prendre soin phisiquement et moralement de chacun me semble essentiel, en cette période de fête Pascale, et pour les mois à venir.
    L’espérance, la foi en Dieu nous sauvera.
    Bien à vous.

  • Denise dit :

    Je m’apprêtais à supprimer purement et simplement votre page, comme je ld fais pour tous les articles concernant la civid 19, quand une intuition soudaine m’y a fait renoncer. Vous avez mille fois raison de vous insurger contre la morosité des médias. J’apprécie vos conseils que j’ai anticipés! Je suis veuve, ai presque 97 ans et vis seule avec la compagnie d’une chatte. A part des difficultés de locomotion, je me porte relativement bien. A tous ceux qui souffrent de la situation actuelle je dis: tenez bon, vivez au jour le jour, cela ne durera pas éternellement!

  • Lange Frédérique dit :

    Je crois qu’on est devenu bien fragile, j’ai 61 ans et je n’avais jamais connu de crise comme celle que nous vivons, mais mes parents ont connu la dernière guerre mondiale, ils ont connu le couvre feu. A leur époque le couvre feu signifiait que les gens devaient vivre dans l’obscurité passé une certaine heure, alors bien sur ils usaient de stratagèmes comme calfeutrer leurs fenêtres afin de pouvoir tout de même éclairer chez eux. quand les allemands patrouillaient après le couvre feu et qu’ils tombaient sur un retardataire la sanction c’était au pire une balle, au mieux une arrestation et pas une amande à 135€. dans les villes les gens subissaient le rationnement alimentaire entre autre et cela a duré au moins 4 ans. alors quand on prend un peu de recul on se dit que l’on est pas tant brimé que cela.
    Évidement si les enfants étaient un peu mieux éduqué, si on était un peu moins gâte … Moi j’ai connu une époque sans guerre, sans sida, avec du travail, je bosse depuis l’age de 15 ans et demi je vais devoir travailler jusqu’à 67 ans pour avoir une retraite de merde, mais je ne déprime pas. le fait de déprimer ne changera rien et il y a tellement plus malheureux que moi. Il faudrait peut être apprendre à relativiser.
    Le fait de ne pas avoir bloqué les frontière depuis octobre 2019 a été la plus grosse erreur de nos gouvernants, les dirigeants chinois sont tellement secret que lorsque qu’une rumeur d’épidémie sort de chez eux il faut prendre les choses au sérieux et faire le nécessaire, mais comme d’hab à vouloir ménager la chèvre et le choux on obtient jamais rien de bon. Les Français ont leur part de responsabilité au lieu de rester tranquille dés que le gouvernement a lâché la bride ils se sont empressé de sillonner la France en long et en large afin de bien répandre le virus des zones très infectée vers les zones peu infectée et ce sont les mêmes qui râlent parce qu’on nous confine … cherchez le blème.

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